Lundi 22 septembre 2008 à 0:29

Se dire que le lycée c'est bel et bien fini et pousser un cri de soulagement avant que des larmes viennent embuer mes yeux. Se dire que malgré tout on est heureux, qu'on a peur de rien.

Enfin le dire aux autres. Parce que la réalité est bien différente. Il est facile de mentir aux autres mais est-il vraiment possible de se mentir à soi ?

En réalité j'ai peur. Oui bien sûr j'ai peur de l'inconnu, des mes études, de l'échec, des gens que je vais rencontrer. Peur de ne pas être à la hauteur encore et toujours.
Peur aussi de ne plus me sentir chez moi, peur d'être remplacée... alors attention, je mords...

[ . . . ]

Heureusement je l'ai lui. Lui qui partage ma vie depuis 4 mois maintenant. Il ne se rend pas compte de la place et de l'importance qu'il prend à mes yeux, dans ma vie. Il ne se rend pas compte que je ne pourrais jamais ô grand jamais l'oublier. Parce qu'il a écrit un joli bout de mon histoire et qu'il m'a faîte grandir aussi...
S'il réalisait tout ça, peut-être qu'il serait plus attentif, plus à l'écoute...
Pourquoi il ne me dit pas qu'il a peur lui aussi ? Je serais loin, dans une grande ville, je vais faire des rencontres...Pourquoi est-ce qu'il fait le fort ? J'ai tellement besoin d'être rassurée sur tout, tout le temps... Je suis grande à l'extérieur mais tellement fragile à l'intérieur... "Comme un verre fissuré qui attendrait le moindre choc pour éclater en 1ooo morceaux..."

[ . . . ]

Cette période de la vie est fascinante. Ma tête bouillonne d'idées, d'envies, de projets. Voyages, métiers, enfants ; tout y passe ! J'ai envie de graver ces moments aussi magiques que misérables. J'ai tellement envie de pouvoir les revivre en relisant ces quelques lignes.
On est dans un âge critique, une sorte de passage entre berceau et monde d'adulte, un âge où le rêve tient encore une grande place.
Je me vois ainsi tour à tour avocate, architecte d'intérieur, entre deux vols pour NY et Hong Kong, en haut, tout en haut de l'affiche (ou bien fermière ?!)

18 ans. L'âge où tout est encore possible.
L'âge où on est censé prendre en main son avenir.

Là, maintenant, tout de suite j'ai envie de dessiner. Une idée qui me trotte dans la tête depuis quelques heures. Une filles avec des spirales. Plein plein de spirales. ça reflète bien mon esprit en fait. Sinueux. Avec un début...
...mais on cherche encore la fin !

Je pense encore aux filles. Un peu tout le temps dans la journée. Et à mon poids. Tout le reste du temps.

Repassons aux filles. Plus rien à dire en fait. Elles ne me manquent pas tant que ça. Peut-être parce que je n'ai pas le choix. Peut-être aussi parce que je me mens. Encore une fois. J'ai assez pardonné. Elles ne se rendent même pas compte du mal qu'elle m'ont fait. Elles ont tout fait ressurgir. TOUT. Alors pardonner après ça... Je crois que le prix de l'amitié je le connais. Et Dieu sait qu'elles coûtent chers ces amies là..
Mon poids ? R.A.S. Enfin si. L'heure est grave. J'ai perdu 12 kilos et je ne me sens toujours pas bien dans ma peau. Je suis satisfaite de mes 5o kilos mais pas de mon apparence. Vais-je un jour me contenter de quelque chose d'imparfait ? Je crains qu'il ne le faille..

Je me sens mieux, j'ai plus confiance en moi, les gens le remarquent alors que demander de plus ?

Je vais réfléchir à la question,
la suite au prochain numéro.

Ah, j'oubliais un détail.
Max, je t'aime.

Mardi 16 septembre 2008 à 20:10

Waou. Nouvelle vie. Pression ! C'est bizarre de regarder tous ces gens et se dire que c'est avec eux que je vais passer deux ans. Avec eux que je vais prendre mes prochaines cuites, mes prochains coups de foudres vestimentaires, avec eux encore que je pleurerais sur mes [éventuels] mauvais résultats.

Où sont passées mes années lycée ?! Ces foutues années où je disais "rien ne va, vivement l'an prochain !"

Vendredi 5 septembre 2008 à 10:19

Qu'est-ce qu'il s'est passé depuis la dernière fois ? Une trahison. Enorme. Du coup plus de SLAMM, plus de "soeurs de coeur forever", plus de sourires...on s'évite alors qu'on avait réussi à construire quelque chose de fort, quelque chose de beau malgré tout ce qui s'était passé auparavent... Malheureuse, c'est le mot qui me qualifie le mieux en ce moment. Enervée et angoissée aussi. J'envoie ch*er tout le monde. Tout le monde sauf lui. ça fait 4 mois. On a passé le stade du "je t'aime", le stade du doute, le stade du "mais si je l'appelle il va croire que je suis accro alors que noooon^^"

Heureusement que je l'ai lui, sinon j'aurais tout envoyé balader avec mon sale caractère et mes idées arrêtées. C'est grâce à lui qu'il reste un tout petit espoir de semblant d'amitié.

La question qui subsite est la suivante : Quand on a tant pardonné, doit-on encore le faire pour être à nouveau sereine ? Faut-il pardonner toute sa vie aux mêmes gens pour être heureux ?

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